L’incident du col Dyatlov

Mon troisième roman est en cours d’écriture. Je viens de terminer le chapitre 7 du premier jet et je prévois de boucler le manuscrit durant l’été 2023. J’ai commencé son écriture en 2018.

Ce roman s’inspire directement de l’incident du col Dyatlov, une histoire vraie qui sert de socle à mon livre. Voici en quelques mots un résumé de l’affaire.

Des étudiants en détresse

En janvier 1959, neuf étudiants soviétiques tentent l’une des expéditions les plus difficiles de l’époque : atteindre le mont Otorten en plein hiver sibérien.

Leur excursion semble se dérouler comme prévu. Toutefois, lors du septième jour, les conditions météorologiques se dégradent. Ils se perdent et sont contraints de bivouaquer sur le flanc d’une montagne appelée Kholat Syakhl, ce qui signifie « La montagne de la mort » dans le dialecte local.

Ce sera leur dernière halte.

La tente est déchirée de l’intérieur

Trois semaines plus tard, les premières expéditions de secours sont envoyées à l’initiative des familles.

Le 25 février 1959, un camp abandonné est retrouvé. La tente est déchirée et recouverte de neige, avec toutes les affaires du groupe à l’intérieur. Des examens approfondis révèlent que la tente a été éventrée de l’intérieur avec un couteau. Les étudiants ont fui leur abri pieds nus, pendant la nuit, en pleine tempête de neige.

Les secouristes suivent des empreintes de pas qui les guident vers une forêt en contrebas. Ils découvrent un feu de camp improvisé et deux corps. Les victimes ne portent que leurs sous-vêtements et ils ont des coupures sur les mains, ce qui indique que, paniqués, ils ont essayé de grimper à un arbre. Qu’est-ce qui a pu les terrifier à ce point ?

Les trois corps suivants sont retrouvés à quelques centaines de mètres. Le crâne de l’un d’entre eux est fracturé, mais on ne relève aucune trace de lutte.

Une force inconnue et irrésistible

Les autres victimes sont découvertes deux mois plus tard pendant le dégel du printemps. Les quatre derniers randonneurs sont ensevelis sous une épaisse couche de glace et de neige. L’autopsie des corps se révèle encore plus mystérieuse : tous les corps présentent d’importantes blessures internes, provoquées par une « force inconnue et irrésistible » selon le médecin légiste. Aucune blessure externe ni aucun bleu ne sont visibles, à l’exception de la langue arrachée d’une étudiante et d’une étrange couleur orange de la peau.

La vérité sur l’affaire

Ces événements mystérieux ont engendré de nombreuses hypothèses. Pour certains, il s’agit d’une attaque d’une tribu locale, pour d’autres, d’une avalanche ou d’un phénomène paranormal. Mais derrière chaque théorie, de nouvelles questions émergent.

La vérité qui se cache derrière ce drame reste inconnue à ce jour. Que s’est-il réellement passé sur le flanc de cette montagne pendant la nuit du 1er au 2 février 1959 ?

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